Le Fonds national des réparations en faveur de victimes (Fonarev) a annoncé la tenue d'un colloque et de formations de renforcement de capacités pour les juges et les avocats dans les provinces du Kasaï, Kasaï-Central et Kasaï-Oriental. Ces activités, qui se dérouleront du 15 au 26 avril 2025, visent à renforcer la justice transitionnelle dans la région, marquée par des violations massives des droits humains.
Le coordonnateur régional du Fonarev dans le Grand Kasaï Mhyrhand Mulumba, a récemment convoqué une réunion spéciale avec les membres de l'écosystème pour les informer de l'engagement de la direction générale à mener ces activités.
Les formations de renforcement de capacités s'adressent aux auxiliaires de justice, tels que les juges et les avocats. Elles visent à les outiller pour traiter les cas de crimes perpétrés dans la région, notamment en matière de jugement, de condamnation et d'allocation de dommages-intérêts aux victimes.
« Celles-ci visent notamment à renforcer les capacités des auxiliaires de justice face aux différents crimes perpétrés dans cette partie du pays. L'objectif est d'examiner comment la justice pourra juger ou condamner certains suspects pour leur implication, d'une manière ou d'une autre, dans des violations massives des droits humains. Il s'agit également de voir dans quelle mesure il sera possible d'allouer des dommages-intérêts aux victimes », a ajouté Mhyrhand Mulumba.
Le colloque et les formations visent également à sensibiliser les acteurs de la société civile, y compris ceux de l'écosystème, qui soutiennent les victimes dans leurs démarches, notamment en matière d'identification, d'accès à la justice et d'octroi de réparations.
« Il s'agit également de sensibiliser les acteurs de la société civile, y compris ceux de l'écosystème, qui soutiennent les victimes dans ces grandes luttes, notamment le processus d'identification, l'accès à la justice et l'octroi de réparations », a-t-il précisé.
Enfin, ces activités visent à favoriser la recherche de la vérité sur les événements qui ont marqué le Kasaï, afin de comprendre les causes profondes des violences et de promouvoir la réconciliation pour garantir la non-répétition.
« Enfin, il est essentiel de rechercher la vérité afin de comprendre pourquoi le Kassai a connu de tels événements et de favoriser la réconciliation pour garantir la non-répétition », a-t-il conclu.
Félix Mulumba
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