Dans une dynamique de relance communautaire, les chefs de mutualités œuvrant dans le groupement Kayita Katembo, en territoire de Kamako, ont répondu favorablement à l’appel du chef de groupement Kamashi Tshibinga Jacques.
Cette rencontre a réuni plusieurs leaders locaux autour d’un objectif commun : redynamiser les activités économiques et sociales longtemps en berne dans cette zone frontalière avec l’Angola.
Face à une stagnation des activités depuis plusieurs années, le chef Kamashi a estimé qu’il était temps de resserrer les liens communautaires pour envisager un avenir meilleur. Il a souligné l’importance de l’unité pour faire face aux défis actuels : « Cette situation ne peut plus être négligée. Il est temps d’ouvrir nos cœurs et de travailler ensemble pour le développement de notre localité, riche en ressources minières et en produits de première nécessité. »
Les participants ont salué cette initiative, en insistant sur la nécessité d’un suivi rigoureux pour espérer une reprise effective des activités économiques, notamment autour du marché de Tshisanda, un point stratégique situé à la frontière avec l’Angola, et des exploitations minières artisanales qui faisaient jadis la fierté de la région.
Pour Tridon Mukamutena, représentant de la communauté des autochtones de Luiza à Kamako, cette unité est essentielle : « C’est dans l’union que l’on découvre des réalités cachées et qu’on trouve des solutions durables. »
De son côté, Jean Kambamba Muana wa Nfumu a rappelé que le chef de groupement a déjà joué son rôle, et que la balle est désormais dans le camp des leaders communautaires pour relayer le message de paix et de cohésion.
Les échanges se poursuivront avec d’autres personnalités locales dans le but d’élaborer une feuille de route commune pour redonner à Kamako sa place dans le développement régional.
Jovani Pasua Buloba
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