Kinshasa : Les femmes de l'ANVC lancent un cri d'alarme pour les victimes de l'Est à l'occasion du 8 mars

À l'occasion de la Journée internationale des droits de la femme, célébrée le 8 mars, les femmes de l'Association nationale des victimes du Congo (ANVC) se sont rassemblées à Kinshasa pour exprimer leur solidarité envers les femmes victimes des violences dans l'Est de la République Démocratique du Congo, en particulier celles touchées par l'agression rwandaise.

Cette manifestation a été l'occasion pour l'ANVC de lancer un cri d'alarme sur la situation dramatique que vivent les femmes dans les zones de conflit. Elles ont dénoncé les violences sexuelles, les déplacements forcés, les meurtres et autres atrocités dont elles sont victimes.

« Nous sommes ici aujourd'hui pour exprimer notre solidarité avec nos sœurs de l'Est qui souffrent dans des conditions inimaginables. Elles sont violées, tuées, chassées de leurs maisons. Nous ne pouvons pas rester indifférentes face à cette situation », a déclaré une responsable de l'ANVC.

Les femmes de l'ANVC ont également appelé la communauté internationale à agir pour mettre fin à l'agression rwandaise et à protéger les femmes dans les zones de conflit. Elles ont demandé que les auteurs de ces crimes soient traduits en justice et que les victimes reçoivent une assistance adéquate.

« Nous demandons à la communauté internationale de ne pas fermer les yeux sur ce qui se passe dans l'Est de notre pays. Il est urgent d'agir pour mettre fin à cette situation et protéger les femmes qui sont les premières victimes de ces conflits », a ajouté la responsable de l'ANVC.

La manifestation s'est déroulée dans le calme et la dignité. Les femmes de l'ANVC ont porté des banderoles et des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des slogans tels que « Stop aux violences faites aux femmes dans l'Est » et « Justice pour les victimes ».

Cette action de l'ANVC s'inscrit dans le cadre des nombreuses initiatives organisées à l'occasion du 8 mars pour défendre les droits des femmes et dénoncer les violences dont elles sont victimes.

Félix Mulumba

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