Depuis ce matin, le transport en commun à Kamako connaît une interruption inhabituelle.
Les taximen ont décidé de suspendre temporairement leurs activités en réponse à une exigence financière imposée par les agents de la Direction Générale des Recettes du Kasaï (DGRKAS), jugée excessive et injustifiée.
D’après plusieurs conducteurs, dont Prince Katalayi, leader des taximen locaux, la somme demandée par ces agents dépasse largement les capacités financières des chauffeurs et ne correspond à aucune taxe officiellement reconnue.
« Nous payons déjà plusieurs taxes, mais cette somme est exorbitante et nous ignorons si elle ira réellement dans les caisses de l’État », a déclaré un chauffeur sous couvert d'anonymat.
Cette situation a sérieusement perturbé la circulation à Kamako, affectant les travailleurs, les commerçants, et les élèves, nombreux à dépendre du transport en commun pour leurs déplacements quotidiens.
Certains taximen appellent les autorités locales à intervenir pour clarifier cette taxe et éviter les abus qui fragilisent davantage leur secteur.
En attendant une résolution, la population espère que la situation se réglera rapidement pour permettre la reprise du transport public et minimiser les désagréments au quotidien.
Selon Izi d'Or Lumana, secrétaire permanent des taximen, la question demeure : cette taxe est-elle légale ou s'agit-il d'un abus de pouvoir de certains agents ?
Sadam Kapanda wa Kapanda
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