Dans la nuit tragique du 10 au 11 février 2025, la paix précaire en Ituri a été brisée par une attaque ciblée du groupe armé CODECO sur le village de Djaiba, situé dans la chefferie de Bahema Bajere, en territoire de Djugu.
Après plusieurs jours d'accalmie, ce massacre a coûté la vie à plus ou moins 50 personnes innocentes, ravivant les inquiétudes concernant la sécurité dans cette région déjà dévastée par des conflits armés.
Le porte-parole de l'armée, Lieutenant Jules Ngongo, a réagi à cet événement déplorable en promettant que justice serait faite pour les victimes.
Il a exprimé sa consternation face à cette violence inacceptable, tout en soulignant l'engagement des forces armées de la République Démocratique du Congo à protéger les populations civiles.
« Ce qui s'est produit est un drame pour nos populations innocentes, et nous condamnons fermement cet acte brutal », a-t-il déclaré.
Jules Ngongo a également appelé les groupes armés à respecter leurs engagements en faveur de la paix, en rappelant que des accords antérieurs avaient permis d'apaiser d'autres régions touchées par des violences.
Il a mis en garde CODECO et autres factions qu'ils encourraient la répression des forces armées si ces attaques continuaient.
« Nous avons réussi à rétablir la paix à Lodjo et Galayi, et nous ferons respecter l'autorité de l'état contre tous ceux qui menacent la sécurité de nos citoyens », a-t-il ajouté.
Ces massacres, selon certaines sources, semblent également viser à détourner l'attention du public de la crise en cours au Nord-Kivu, où la RDC est confrontée à des provocations extérieures, notamment de la part du Rwanda. La situation actuelle à Djugu souligne l'urgence d'une approche non seulement militaire, mais aussi diplomatique pour établir une paix durable dans toute la province de l’Ituri.
Justin Ndassi
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