Lors d’un point de presse conjoint avec le porte-parole des Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), Jean Tobi Okala, chargé de la communication de la MONUSCO en Ituri, a exprimé sa préoccupation concernant la propagation de fausses rumeurs sur les réseaux sociaux à Bunia.
Ce phénomène, selon lui, prend des proportions inquiétantes et impacte la vie quotidienne des habitants.
Le chargé de communication de la MONUSCO a dénoncé les messages alarmistes diffusés depuis vendredi dernier, qui indiquaient une probable attaque sur la ville de Bunia.
Des rumeurs prétendaient également que la MONUSCO construisait des tentes pour désarmer des combattants, ce qu’il a formellement démenti.
« La désinformation ne profite qu’à l’ennemi », a-t-il insisté, ajoutant que les mesures prises par la MONUSCO étaient préventives, tout comme celles mises en place lors des crises d’Ebola et de la COVID-19.
Jean Tobi Okala a également appelé la population ainsi que les journalistes à s’impliquer activement dans la lutte contre la désinformation.
Il a souligné que ces fausses informations avaient provoqué une psychose parmi les habitants, certains ayant même quitté Bunia par crainte.
De son côté, le lieutenant Jules Ngongo, porte-parole de l’armée en Ituri, a également exhorté les médias à jouer un rôle clé dans la lutte contre la désinformation.
Il a assuré que la situation sécuritaire dans la province était sous le contrôle des FARDC et a invité la population à rester calme.
Depuis le week-end dernier, une rumeur concernant une prétendue attaque de l'armée congolaise, relayée par un tweet du chef d’état-major de l’armée ougandaise, a semé l’inquiétude dans la ville.
Toutefois, les autorités ont précisé que l’arrivée de l’UPDF à Bunia faisait partie d’une opération de mutualisation des forces contre les groupes armés dans la région.
Rachidi Kudra
0 Commentaires