La semaine anglaise, instaurée par le ministre national des fonctions publiques en RDC, oblige les fonctionnaires d'État à travailler cinq jours par semaine. Cette mesure est appliquée de manière stricte, même dans d'autres secteurs non concernés, comme la santé et l'enseignement.
Au Kasaï, de nombreuses écoles, tant publiques que privées, respectent cette mesure. Elles fonctionnent du lundi au vendredi, le samedi étant considéré comme un jour férié.
Interrogé sur cette application, le DIPROCOPE de la DINACOPÉ Kasaï 2, Monsieur Djory Ngandu, précise que les écoles qui respectent cette pratique enfreignent les instructions administratives et méritent des sanctions disciplinaires, car elles violent le calendrier scolaire.
«L'observance de l'horaire de travail est obligatoire pour les agents du bureau. Avant que le vice-premier ministre et ministre de la fonction publique ne modifie l'horaire, les agents travaillaient de 8 heures à 15 heures. Une fois l'horaire révisé, il a été prolongé jusqu'à 16 heures par jour, et le samedi est désormais un jour de repos à domicile pour ces agents. Cela ne s'applique pas aux enseignants, qui suivent un calendrier scolaire avec des jours ouvrables bien définis, totalisant 222 jours,"» a-t-il rappelé.
Il a ajouté :
«Pour respecter le calendrier scolaire, les dates et jours prévus doivent être observés. Tout agent, enseignant ou préfet, qui s'absente le samedi, à l'exception des écoles adventistes ayant signé un protocole d'accord avec le gouvernement congolais, mérite des sanctions sévères. Le calendrier scolaire prévoit 222 jours de service. Pas plus, pas moins,» a martelé Djory Ngandu.
L'autorité de l'éducation nationale et de la nouvelle citoyenneté dans la province éducative du Kasaï 2 a également souligné que les écoles qui fonctionnent cinq jours par semaine ne parviennent pas à achever leurs programmes d'enseignement, ce qui représente un danger permanent pour les enfants congolais et, par conséquent, pour l'avenir du pays.
Cela dit, il convient de noter qu'il est devenu courant à Tshikapa, dans la province éducative du Kasaï 1, que plus d'une dizaine d'écoles publiques et privées ne proposent pas de cours le samedi, et d'autres continuent à faire progresser les activités scolaires très lentement ; le tout sous le regard impuissant des autorités compétentes de l'éducation nationale et de la nouvelle citoyenneté.
Sadam Kapanda wa Kapanda
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