Un un jeune leader, Célestin Sakanga, candidat malheureux aux élections gouvernorales du 29 avril 2024, a partagé un message urgent au chef de l'État congolais, Félix Tshisekedi.
Ce message fait suite à une escalade de l'agression rwandaise avec l'attaque de la région de Saké, située à seulement 25 km de Goma, par des rebelles du M23, soutenus par l'armée rwandaise, le 23 janvier 2025.
Dans un contexte où la sécurité de milliers de Congolais innocents est mise en péril, Célestin Sakanga insiste sur le fait que la solutions « face à cette tragédie qui perdure dans cette région » ne pourra pas provenir de l'Orient, de l'Occident, ni même de simples prières. D'après ses déclarations :
"Nous faisons face à une hypocrisie répandue et à l'échec des nombreuses initiatives diplomatiques. Il est urgent de comprendre que seule la guerre constitue une solution viable à cette crise."
Il a clairement exprimé sa détermination, déclarant qu'« si tel est le chemin que nous devons emprunter désormais, nous sommes prêts à prendre les armes pour sauver notre pays. »
Ce système de pensée suggère qu'une action militaire pourrait être envisagée comme le seul moyen de protéger la souveraineté congolaise et d'assurer la sécurité des citoyens.
Dans la même journée, des combats intenses ont été signalés dans la région de Saké. Les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), assistées par les milices locales, les Wazalendo, ont mené des offensives contre les rebelles rwandais du M23.
Selon plusieurs sources concordantes, cette partie du territoire aurait été maîtrisée par l'armée congolaise le soir même, ce qui témoigne d'une situation volatile et complexe.
Cet appel à la guerre soulève des questions sur les ramifications d’un tel discours dans un pays déjà affligé par des conflits insurrectionnels. La communauté internationale observe cette dynamique, s'interrogeant sur les conséquences de tels propos sur la stabilité politique et sécuritaire de la RDC. Les initiatives diplomatiques doivent-elles être complètement abandonnées au profit d'une militarisation accrue, ou existe-t-il encore des moyens de parvenir à une solution pacifique?
Dans tous les cas, la déclaration de Célestin Sakanga annonce des défis à venir pour la République Démocratique du Congo, et prépare le terrain pour un débat national sur les meilleures stratégies à adopter face aux agressions externes. Le peuple congolais aspire à la paix et à la sécurité, mais quelle voie prendra-t-on pour y parvenir?
Dénis Ngalamulume
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